Lors du weekend d’ouverture de la biennale No’Photo en septembre 2021, Altess, Anais Farinha, Boby, Kevin Kocher, Lucas et Smog, accompagnés par les artistes Vanessa Riera et Carla da Silva, ont accueilli le public dans leur studio photographique pour leur faire vivre une expérience immersive et collaborative. Chaque participant·e a été invité·e à mettre en lumière les histoires inscrites sur son corps en dévoilant, à travers des incisions dans des pans de feutres, ses cicatrices, traces, et/ou stigmates. Les images et les citations ainsi récoltées ont participé à la construction du décor, révélant une anonyme intimité.
Le travail plastique de Vanessa Riera expérimente les “capacités” de divers textiles ainsi que le détournement de techniques de fabrication. Elle crée des pièces qui puisent leur source dans l’environnement : l’architecture, la nature, les mots, mais surtout l’humain. Souvent les œuvres produites (sculptures, structures, installations) prennent vie une fois que le corps les active. Au fil du temps sa conscience de l’impact de la production textile tant sur l’humain qu’au niveau des ressources naturelles l’a amenée à créer à partir de textiles récupérés ou fabriqués de manière artisanale.
Après avoir obtenu son Master of Arts en « Photographie et Cultures Urbaines » à l’université Goldsmiths à Londres, Carla da Silva est revenue s’installer à Genève où elle exerce comme photographe indépendante et travaille sur des projets s’inscrivant dans une approche de sociologie visuelle, explorant des notions de communauté, identité et diversité. Ses images révèlent la complexité de l’être humain et de sa relation avec son environnement.
